Van wie was Johanna van der Gheynst?

Johanna van der Gheynst

Johanna van der Gheynst

Johanna Maria van der Gheynst, ook wel Jeanne van der Gheynst of Johanna van der Gheenst (circa 1505 – Brussel, 15 december 1541), was de dochter van Gilles Johan van der Gheynst en Johanna van der Coye, een dochter van de heerlijkheid Cocambre (Koekamer) te Elzele. Johanna's ouders woonden in Nukerke bij Oudenaarde.

Johanna's vader was in dienst als tapijtverkoper van de tapijtmanufactuur van Karel I van Lalaing, gouverneur van Oudenaarde. Toen Johanna vijf jaar oud was overleden beide ouders aan de pest. Karel van Lalaing ontfermde zich over Johanna en ze werd dienstmeisje ten huize van de gouverneur.

Tijdens feesten in het huis van haar beschermheer Karel van Lalaing, kamerheer van keizer Karel V, trok zij vanwege haar schoonheid de aandacht van de keizer die daar aanwezig was. De keizer verbleef in Pamele (plaats die officieel in 1593 verdween door versmelting met Oudenaarde), gedurende het twee maanden durende beleg van Doornik in 1521. Ze werd door een hoveling ontvoerd en onder dwang bij keizer Karel gebracht. Zijn aandacht was zo sterk dat die niet zonder gevolgen bleef en ze zwanger werd.

Johanna verliet het Bourgondische kasteel van de Lalaings en trok in bij een oom van moederszijde, de leerlooier Van der Coye, die even buiten Oudenaarde woonde. Hier werd haar dochter geboren, op 5 juli 1522. Anderen bronnen vermelden het Huis de Lalaing te Pamele als mogelijke geboorteplaats.

Het meisje werd gedoopt in de kerk Onze-Lieve-Vrouw van Pamele met de naam Margaretha, naar de tante van Karel V, Margaretha van Oostenrijk.

De familie Lalaing schreef twee brieven naar Karel V om op de erkenning van Margaretha aan te dringen en om bijstand en zorg voor Johanna te vragen. De voorwaarde die Karel hiervoor stelde was dat er nooit nog contact mocht zijn tussen Johanna en haar dochter Margaretha, wat echter later alsnog gebeurde bij de intrede van Margaretha's halfzuster in het klooster.

Ruim twee jaar na de geboorte van haar dochtertje trouwde Van der Gheynst met Mr. Johan van den Dijcke, heer van Santvliet en Berendrecht, ridder van Jeruzalem, raadsheer en rekenmeester van de rekenkamer van Brabant. Ze schonk hem negen kinderen.

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Keizer Karel V

Keizer Karel V

Charles de Habsbourg, né le à Gand (comté de Flandre) et mort le au monastère de Yuste (Espagne), élu le 28 juin 1519 empereur sous le nom de Charles V, couramment appelé en français Charles Quint, est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle. Fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, il est héritier par son père des possessions de la maison de Habsbourg (archiduché d'Autriche, etc.) ainsi que des dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, et par sa mère des royaumes de Castille et d'Aragon (sous le nom de Charles Ier) et de l'empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de Naples (Charles II).

Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard (la mort de sa tante, Isabelle d'Aragon, princesse des Asturies, en 1498, puis du fils de cette dernière, l'infant Miguel de la Paz, en , ont fait de sa mère l'héritière des deux couronnes espagnoles), mais surtout le résultat d'une politique délibérée d'alliances matrimoniales qui a fait de lui l'héritier de quatre dynasties : petit-fils de la duchesse Marie de Bourgogne, de Maximilien d'Autriche, d'Isabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand le Catholique, roi d'Aragon et de Naples, il est duc de Bourgogne sous le nom de Charles II, roi des Espagnes sous le nom de Charles Ier (en espagnol Carlos I), mais est surtout passé à la postérité comme l'empereur romain germanique Charles V (en allemand Karl V.).

Il apparaît comme le dernier empereur qui ait souhaité réaliser le rêve carolingien d'un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d'unité chrétienne face à la progression de l'Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été systématiquement combattue par les rois de France François Ier et Henri II, qui recherchent volontiers l'alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s'ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.

Au terme d'une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le , à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l'Empire par la transaction d'Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l'Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie. Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans. Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l'Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.

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